mercredi 17 juillet 2013

Quand on fait un road trip aux USA



Film réalisé par moi-même, avec un grand professionnalisme (hum) et une caméra très stable.
Un film encore plus beaucoup mieux est à venir prochainement. 

jeudi 28 février 2013

Quand on est animatrice BAFA

       Passer le Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur est devenu une mode parmi les jeunes.  Et pour cause, c'est sans doute le boulot saisonnier le plus intense, le plus intéressant et surtout le plus rigolo qu'on puisse trouver. Bien mieux que de ramasser des radis ou de couper du maïs en tout cas, j'en suis convaincue. 



          Travailler en centre de loisirs (comme dans n'importe quel autre travail saisonnier d'ailleurs) c'est tout d'abord accepter le fait de sacrifier tes vacances. Adieu les grasses mat', adieu les journées glandouille, bonjour le réveil qui sonne à 6 h 30.  Et tu auras beau lutter, être le plus optimiste possible, être content de retrouver les petits monstres au centre, tu connaîtras toujours ce moment où lorsque le réveil sonne tu te demandes pourquoi tu as accepté ce boulot, pourquoi tu dois te lever encore plus tôt que pour aller à la fac alors que c'est les vacances. Et alors, prenant ton courage à deux mains tu sortiras du lit, les cheveux en pétard, les yeux pas encore tout à fait ouverts, mais déjà en train de te repasser dans la tête le programme de la journée. 
        Surtout bien penser à prendre la clé du centre quand c'est toi qui fais l'ouverture, saluer les femmes de ménage qui sont là depuis bien plus longtemps que toi (quel courage !), ouvrir le bureau, ouvrir la porte principale, jeter un coup d'oeil sur le cahier de communication, préparer la salle d'animation pour accueillir les enfants et attendre que les enfants arrivent.     
     Et voilà le premier, l'air encore tout endormi dans les bras de sa maman. Il n'a même pas la force de pleurer parce que sa maman s'en va celui-là tellement il est crevé. Sa mère le dépose sur une chaise et part travailler. Toi tu jettes un regard plein de compassion au gamin et tu lui donnes une feuille et des feutres pour qu'il s'occupe en attendant les autres. Puis ça s'enchaîne, des filles, des garçons, des sages, des relous, des endormis, des mignons, des monstres. Beaucoup pleurent et viennent se réfugier dans tes bras, se mouchent dans tes habits (glurp), s'agrippent à tes cheveux (aïe). D'autres au contraire sont au taquet dès le matin et commencent à balancer des jouets sur les autres ou à éparpiller les légos partout dans la salle. D'autres se battent déjà, il est 8 h 30. 
- Il m'a tapéééééé !
- Léééééaaaa il a cassé mon jouet ! 
- Il m'a tiré les cheveuuuuuux ! 
- Il m'a menacé avec sa kalachnikov ! (Nan, quand même paaaas :) 
Bon, je dis "il" mais parmi les filles il y a aussi de sacrées terreurs. 

Et là, c'est le coup dur : un gamin vient te demander un dessin. Et c'est parti : un roi, une reine, un chevalier, un mouton, une tortue, un château fort, un ... Quoi ? Un gangnam style ?  Houlà, euh oui. On va tenter un truc héhé ! Et le résultat est plutôt médiocre mais comme le môme a l'air content tu te prends pour un artiste. 
- Et avec ton gangnam style tu veux que je fasse autre chose ?
- Des filles en striiiiing !

Mais ... mais t'as 4 ans, pourquoi tu dis ça ? Thibaut je t'en prie, patiente un peu ! En plus à ce niveau là mes talents de dessinatrice risquent d'être largement limités, ça va pas donner grand chose, héhé.
   Bref, l'accueil du matin est terminé, on passe aux activités. On chante tous ensemble, tu leur demandes quelle chanson ils choisissent, ils crient tous "Petit Papa Noël"... Le 25 février, normal ! Du coup on y coupe pas, c'est parti pour les chants de Noël. Puis c'est "Pirouette Cacahuète" et on lit une histoire.

   Ils sont rigolos les enfants parce qu'ils ne sont pas finis. Parfois ils ne comprennent pas quand tu parles, ils te regardent avec des yeux ronds pendant 10 minutes sans manifester le moindre signe permettant de savoir s'ils savent que tu essaies de communiquer avec eux. Et c'est souvent très compliqué. Et ils ne peuvent rien faire tout seul, il faut les aider. Quand c'est pour faire des lacets ça va, mais quand c'est pour essuyer leurs fesses après un gros caca tout mou c'est un peu plus difficile. Surtout quand il est 8h. Surtout pendant le repas du midi. Et surtout quand le caca est dans la culotte. Bref, c'est un dur moment à passer mais en faisant abstraction on y parvient et on surmonte l'épreuve.
Autre épreuve que seules les animatrices sont susceptibles d'endurer c'est le gamin qui s’assoit sur tes genoux avec ses baskets à scratchs et qui effiloche monstrueusement ton collant. En l'espace d'une seconde t'es passée de l'animatrice normale à l'animatrice en mode grunge. Eeeeet merde !


A l'heure de la sieste, personne ne veut dormir. Personne, sauf toi. Tu viens de manger, t'es dans le noir dans un dortoir et tu dois endormir 15 gamins en leur faisant des petites caresses (sur le visage les caresses évidemment !). Tes paupières sont lourdes mais il faut résister. Tu arrives à ne pas t'endormir en te lançant des petits défis, en essayant de les endormir le plus rapidement possible. C'est fou mais même le plus turbulent des enfants lorsqu'il dort est trop choupi et semble sage comme une image. Celui-là en général t'as envie qu'il dorme le plus longtemps possible.


C'est dommage, j'étais plutôt bien lancée mais je suis fatiguée et de moins en moins inspirée alors je finirai l'article une prochaine fois. D'autant que demain matin j'vais me cailler les miches à la piscine avec les petits loulous, j'aurai sans doute plein de choses à raconter ! 


dimanche 13 janvier 2013

Quand on va à Paris.


"Je m'assois sur tes bancs, je regarde tes monuments, je trinque à la santé de tes amants."  

Les toits parisiens sous les rayons du soleil de décembre.
"Sache que ce coeur exsangue
Pourrait un jour s'arrêter
Si comme un boomerang
Tu ne reviens pas me chercher
Peu à peu je me déglingue
Victime de ta cruauté"

Tombe de Gainsbourg - Cimetière Montparnasse, Paris.
Poser un gros chou (à droite) sur la tombe de son Dieu, CHECK !
Versailles - décembre 2011
Rien de plus beau que cette ville sous les nuages et parsemée de flaques d'eau.



Montmartre, Paris
"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment d'un si grand amour." [Jacques Prévert, "Les enfants du Paradis"]